Bonjour les gens !
Hier soir : un choc. Une grosse prise de conscience. Les yeux ronds d’étonnement. Les sourcils froncés. La bouche qui lâche un « Oh ! » muet.
Hier soir : une scène de vie familiale tout à fait ordinaire qui m’a donné à penser. Qui m’a imposé une série d’images mentales angoissantes. Qui m’a mis devant une évidence incontestable. Qui (au passage) m’a mis dans un embarras profond.
Hier soir : une phrase. Quelques mots.
Hier soir : Les Zerbib Sépharades au grand complet. Le Papa. La Maman. Les enfants. Le gratin dauphinois fumant. La baguette croustillante. Le soir qui tombe plus tôt qu’avant. Les lampadaires de la rue allumés et clignotant comme les néons d’un sex-shop de la rue Pigalle.
Le frère qui ne dit pas grand-chose mais qui n’en pense pas moins.
La sœur qui dresse le portrait acerbe de son collègue ridicule. Le genre de collègue mesquin et misérable persuadé qui vous en voulez à son poste. A sa carrière. A sa chaise de bureau. A ses tickets restaurants. Le genre de collègue prêt à vous tirer dans les pattes pour vous voir tomber devant tout le monde. Le genre de collègue qui porte des chapeaux haut-de-forme, non parce que c’est à la mode, mais parce qu’il espère en lancer une. Il espère seulement parce qu’il n’a pas suffisamment de personnalité ou de charisme pour avoir l’effet d’une vague sur la foule. Le genre de collègue qui essaie de faire croire à tous les autres qu’il est capable d’établir des devis très élaborés, d’écrire des notes de service, de téléphoner à son client hongkongais en chinois et d’écouter des podcasts d’introduction à la philosophie grecque… Et tout ça, en même temps !
Le père qui est persuadé de s’être acheté un « sac de sport » alors qu’en réalité, il s’agit d’un petit sac de voyage pour femme. Le père qui réalise son erreur lorsqu’il ouvre le dit sac et découvre un petit miroir amovible à l’intérieur. Le père qui cherche à le revendre à une des femmes de la maison.
Moi qui parle de moi. Moi qui parle de cinéma. Moi qui parle de ce dont je vais parler ici. Moi qui alimente la verve négative de ma sœur. Moi qui communique par expression faciale avec mon frère pour savoir s’il va bien. Il va bien. Moi qui me moque du sac de mon père et l’appelle « Madame Zerbib ». Moi qui refuse de lui racheter son sac et réussi à me le faire offrir.
Hier soir : le silence anormal de Maman. La présence muette de Mimiche. Elle ne dit rien. Ne commente rien. Elle nous regarde tous. Un à un. Moi l’égocentrique. Ma sœur la mégère de bureau. Mon frère le mime Marceau. Et mon père Madame Zerbib Bis. Elle ne se manifeste pas. Elle est présente néanmoins. On la sent dans la pièce. Elle est comme le plus gros canon dans un musée de l’armement. Elle a beau ne pas tirer de boulet, elle est là et le monde gravite autour d’elle.
Et soudainement, Mimiche a parlé. Une phrase très simple. Nous l’avons tous écoutée avec attention. Alors qu’elle n’était pas destinée à tous les acteurs de la vie zerbibienne. Quelques mots élémentaires. Fondamentaux. Essentiels. Pour Papa Zerbib. Pour Madame Zerbib Bis. Pour celui qui prend un vanity case pour un sac de bonhomme. Pour celui qui ne parvient pas à dire le mot « sandwich » sans hésiter. Pour celui qui est toujours en avance au rendez-vous et se plaint de ceux qui se contentent d’être à l’heure. Pour celui qui regarde Walker Texas Ranger le dimanche et chante le générique dans un anglais imaginaire. Pour celui qui fait les courses sans la liste que tout le monde lui promet depuis des années. Pour celui qui fait des surprises mais a toujours du mal à les offrir avec adresse.
Quelques mots gentils et caressants. C’est très gentil ce que tu as fait… Faut que je t’en parle tout à l’heure… « Ce qu’il a fait » ? Qu’est ce qu’il a fait de gentil ? Ouais, quoi ? « Je t’en parle tout à l’heure » ! « Tout à l’heure » ! Sans nous ? Pourquoi sans nous ? Pourquoi ne pas parler là et maintenant ? Pourquoi ? Tandis que mon frère et ma sœur n’ont pas réagi, toutes ces questions se bousculent dans ma tête. Pourquoi sans nous ? Qu’ont-ils à se dire qu’on ne pourrait pas entendre ? Qu’on ne pourrait pas écouter ? Qu’y a-t-il à cacher ? Qu’y a-t-il de secret ?
… Et c’est là que j’ai réalisé que mes parents étaient un couple. Juste un homme et une femme. Et que donc, ils se racontaient et faisaient des choses que nous, leurs enfants, ne saurions jamais. Je sais que cela est un fait évident mais… Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je n’y avais jamais pensé. Puis, ma sœur s’est réveillée. Pas comme je l’aurais imaginé d’ailleurs. Elle a lâché le mollet de son collègue détestable et a pris mon rôle habituel de trublion impertinent.
Pauline : « Vous allez parler de quoi ? C’est quoi l’histoire ? Vas-y racontez ! Allez ! Papa !! Maman !! (Ma sœur est la plus jeune de la fratrie. Elle est persuadée qu’un bon « Allez ! Papa !! Maman !! » peut les faire céder. Elle avait raison jusqu’à ses 5 ans. Depuis, les choses ont changé. Il faudrait qu’elle pense à trouver une autre parade…)… Oh ! Ca y est !! Je sais !! (Après le caprice enfantin, on passe à la technique de l’humiliation) Vous parlez de « trucs sales » !! Aaaah !! Papa et Maman font des « trucs sales » !! (Pour info : la technique de l’humiliation ne fonctionne que sur des adolescents. Pas sur des parents. Les parents s’en foutent éperdument. Ça peut même les faire rire…)
… Des « trucs sales ». Deuxième coup dur de la soirée. Papa et Maman font des « trucs sales ». Oui, j’ai 27 ans. Oui, je suis une adulte. Oui, je ne suis pas tombée de la dernière pluie. Néanmoins, j’ai toujours autant de mal à imaginer mes parents en train de… En train de… En train… Enfin vous avez compris. J’espère que vous avez saisi car je ne l’écrirai pas. Je ne peux pas. Je n’arrive pas à le dire. Je ne pourrais l’écrire non plus. Pourtant quand on y réfléchit bien, c’est plutôt naturel. Normal même. Sachant qu’ils sont mariés depuis plus de 30 ans. Ouais. Hum. Je veux bien concevoir qu’ils nous aient « fabriqués ». Mais pas plus. Je ne veux rien savoir de plus. Je ne veux pas y penser. Je ne veux plus y penser. Parce que c’est bizarre. Parce que ce sont mes parents. Parce que c’est ma maman. Parce que c’est mon Papa. Parce que dans ma tête, ils n’existent pas sans nous. Alors qu’en analysant la situation, ce serait plutôt le contraire… Ben oui. S’ils n’avaient pas fait… S’ils n’avaient pas… Vous voyez… Des « trucs sales »… Vous voyez ? Ben… Nous… Les trois… Le mime Marceau… Moi… Et la mégère… Eh ben… Eh ben rien, quoi. Bref.
Depuis hier soir, je suis parasitée par cette idée. Ces « trucs sales » que je ne veux pas formuler. Je cherche un moyen de sortir du tourbillon de mon esprit tourmenté. Je me creuse les méninges. Je fais le ménage. Je nettoie la vaisselle. Je regarde un bon film de fac de cinéma. Je l’observe, le scrute, le décortique comme un poisson que je devrais donner à manger à un enfant de trois ans (c’est l’effet pervers des études de cinéma ça… On ne regarde plus jamais un film innocemment. On y analyse toujours tout. On y décode le soubassement idéologique. On y intègre le contexte. La vision du réalisateur. Et je vous en passe des vertes et des pas mûres. En gros et pour résumer : la vision d’un film peut susciter autant d’efforts intellectuels que la résolution d’un problème de mathématiques de maîtrise. Qui l’eut cru…). Je lis un livre entier. Je bois 2 litres d’eau. Je les évacue dans la foulée. Je fais brûler de l’encens. J’écoute la conversation de ma voisine. Je balance un caillou sur le chat noir qui a décidé de s’établir sur le rebord de MA fenêtre (c’est MA fenêtre ! Si j’avais voulu un chat, je m’en serais payé un. Pas un comme celui-là. Je l’aurais pris orange. Zébré. Pour aller avec la couleur de ma chambre. Et celle de mon écharpe préférée). Rien n’y fait. Je ferme les yeux. Des « trucs sales ». Mes parents. Beurk. Des « trucs sales ». Ma maman. Des « trucs sales ». Mon Papa. Des « trucs sales ». Mon Papa et ma Maman. J’étais perdue. J’étais dégoutée. J’étais à deux doigts de me convertir au catholicisme pour entrer dans les ordres. Et par la même occasion, arrêter de songer à ces idées mal placées.
… Et lorsque je ne m’y attendais plus, j’ai eu un éclair de génie. Faire une liste. Une liste de « trucs sales ». Histoire de conjurer le sort. Histoire d’élargir mon champ de saleté. Histoire de rigoler un peu. Histoire de lâcher mes parents 5 minutes (afin qu’ils puissent… Ah non ! Je n’y arrive pas ! Même pour rire, je n’arrive pas à… Ah non, je ne peux pas !!).
Alors on y va. Je me lance. Je commence ma liste (non-exhaustive et non classée, cela va sans dire) de « trucs sales » :
1/ Lire son journal aux toilettes.
Oh que oui, c’est une chose sale ! Oh que oui ! Probablement une des pires. Pourquoi ? Parce que vous êtes aux toilettes. Et si vous y êtes, ce n’est pas pour rien. Tout le monde n’est pas comme mon frère. Mon frère qui profite de ses « pauses-pipi » journalières pour s’isoler et réfléchir. Pas du tout pour y déposer ses détritus corporels. Ouais. Reprenons. Généralement, si vous êtes aux toilettes, c’est pour vous libérer de vos humeurs. Humeurs sales. Bon. Si vous prenez un journal dans vos mains, le journal en question devient sale. On est d’accord. L’entreprise est d’autant plus « sale » si le journal n’est pas originellement posé sur une étagère ou un petit meuble prévu à cet effet. Car si ce n’est pas le cas, le journal est négligemment posé sur le sol. Vous ne me contredirez pas si je vous souligne le fait qu’il existe des surfaces bien plus propres que des sols de toilettes. Conclusion : j’ai raison. Lire son journal aux toilettes est un « truc sale ».
N.B. : D ans ce point, je tenais également à intégrer les journaux se trouvant sur Internet. En effet, avec le développement accru des nouvelles technologies, il n’est pas rare de voir des jeunes personnes se rendre dans le « lieu de solitude » accompagnés de leur ordinateur ou portable. Je tiens d’ailleurs de source sûre qu’un de mes plus fidèles lecteurs et ami (soyons honnête, la majorité de mes lecteurs sont des gens de mon entourage… J’ai de la chance, j’ai des dizaines de milliers d’amis…) lit mon blog dans ses toilettes en rentrant de son lieu de labeur. Bien que je sois extrêmement flattée d’être la première distraction « détente et croisière » du mercredi de ce charmant jeune homme, je ne trouve pas que cela soit bien hygiénique. Je te le dis Monsieur A. ! Tu fais un « truc sale ». Après avoir commis cette dégueulasserie, j’ose espérer que tu nettoies ton objet technologique avec une lotion hydro alcoolique de bon aloi. Si ce n’est pas le cas, sache que je te juge de mon œil puissant. Je te vois. Tu es assis avec le pantalon baissé sur la cuvette. Et ce n’est pas joli à regarder si tu veux savoir. Alors tu vas finir ta petite affaire. Tirer la chasse. Te laver les mains. Astiquer ton portable. Et finir de le lire sur ton canapé avec un bon gros verre de Coca dans ta main disponible. On n’est pas mieux comme ça ? Hein ! On n’est pas mieux ?
2/ Donner un surnom ridicule à quelqu’un devant une foule. Explication. Il y a quelques jours, j’ai pris le RER pour… Pour aller quelque part. Peu importe où. Bref. J’étais là. J’étais tranquille. Je ne faisais rien. Puis, un couple s’est installé devant moi. Elle, un peu moche mais insuffisamment pour que cela se remarque au premier coup d’œil. Lui, original et flippant car semblant sortir tout droit d’un cauchemar de David Lynch. Un couple qui, somme toute, était relativement bien assorti. Qui plus est, ils avaient l’air de bien s’entendre. Ils ne se parlaient pas. Ils n’avaient pas l’air d’en avoir spécialement besoin. A mon avis, ils communiquaient par morse oculaire, tant et si bien que les gens de l’extérieur ne pouvaient pas les comprendre. Du moins au début. Car après 5 bonnes longues minutes de silence laborieux, Madame a commencé à se manifester. Et à attirer mon attention à la base portée sur les chiffres et références notés en fluo le long des rails de RER. Elle débuta sa phrase par un « Dis donc, mon petit cadeau, je t’ai dit que Fred avait essayé de… » (Blablabla, on se moque de la suite). Elle l’avait appelé « Mon petit cadeau ». Je peux vous assurer qu’en voyant la tronche du mec, j’ai beaucoup de surnoms qui me sont passés par la tête mais certainement pas « Mon petit cadeau ». Peut-être « mon canard ». Ou « mon ourson ». Ou « mon marcassin ». Pas « mon cadeau ». On ne peut pas offrir un cadeau pareil à quelqu’un, même pour rire. Je veux bien imaginer que D-ieu a un super sens de l’humour, mais tout de même… Enfin, tout ça pour dire qu’elle n’a pas arrêté. Et mon « petit cadeau » par ci, et mon « petit cadeau » par là. Résultat : la moitié d’un wagon de RER mort de rire et les regardant d’un air goguenard. Le type nous jetait des coups d’œil embarrassé. Il avait bien conscience de n’avoir en rien l’air d’un « petit cadeau ». Et ça, je trouve que c’est un « truc sale ». Ouais. Je ne supporterai pas que mon copain m’appelle sa « blonde ». Ca serait ridicule. Et ce qui est ridicule ou humiliant est « sale ».
3/ Casser l’ambiance d’une fête… qui n’est pas la sienne. Je vous laisse regarder « Festen » pour vous donner un aperçu de la pire manière de pourrir une réunion joyeuse de personnes. Vive les films danois. Ou Suédois. Enfin, les films des pays de tout en haut. Où il fait de la neige et des fjords.
4/ Secouer son tapis de salle de bain sur son balcon… Sachant qu’il donne sur la terrasse de la voisine du dessous. Exploit réalisé par… moi. J’ai honte. Je me suis excusée. Je lui ai même offert des fleurs. Néanmoins, dès que les vacances arrivent et que je sais qu’elle est partie au soleil, je réitère l’exploit en espérant que la pluie efface les traces de mon vice « sale ».
5/ Mettre un coup de pied à un pigeon dont on sait qu’il ne pourra pas décoller. Encore un « truc sale » que j’ai osé faire. J’ai honte. Je me suis excusée. Je lui ai même offert mon sandwich au thon. Et puis, pour être tout à fait honnête, j’ai, au départ, voulu faire une blague pour faire rire mes collègues de bureau. Je n’avais pas vu que l’animal n’avait qu’une patte. Une seule patte à laquelle il manquant des morceaux. C’était une patte moignon. J’ai couru au ralenti. Paf. Et la bête a décollé sous l’impulsion de ma Converse. La population ambiante m’a jeté un regard de haine. Je crois même m’être fait insultée. C’était mérité. Les gens qui font des « trucs (vraiment) sales » méritent l’insulte et la huée de la collectivité.
6/ Critiquer X avec Y et Y avec X… Et tout ça en restant ami avec X et Y (sachant que X et Y, eux ne se parlent plus). Très sale. Extrêmement sale. C’est ce qu’on appelle communément « diviser pour mieux régner ». Pas mon truc. Moi je n’ai pas besoin de diviser pour régner. Moi j’apporte ce que le peuple demande. Du pain et des jeux. Et c’est bien suffisant. Si le peuple n’est pas content qu’il aille sur un autre blog lire des articles sur les nouvelles technologies, le street-marketing ou les salons du développement durable.
7/ Déshabiller Paul pour habiller Jacques. L’hiver arrive. Il n’est pas très sympathique de déshabiller quelqu’un. Surtout que le chauffage n’est pas encore réenclenché dans la plupart des immeubles de la région parisienne. Alors si Paul n’a plus de pull pour se réchauffer, c’est sûr qu’il va claquer dans de brefs délais. Personnellement, je propose plusieurs options. Soit on laisse Jacques se geler les miches (il n’avait qu’à faire les soldes… Comme tout le monde !). Soit on décide de partager les vêtements. Ce qui impliquerait que Paul porterait le futal et Jacques le pull col en V. Bizarre.
8/ Dire « Merci » à quelqu’un qui vous annonce qu’il vous aime. Délicat. En même temps, si vous ne l’aimez pas, vous n’allez pas mentir et dire « Moi aussi ». Sérieusement. Il n’en reste pas moins que « Merci » est probablement la réponse la plus « sale » à faire en cas de déclaration intempestive. Au moins aussi sale que « Je ne suis pas prêt(e) pour une relation sérieuse » ou autre « Ce n’est pas toi, c’est moi ». Pourquoi ? A cause du sous-texte ! « Merci » est la forme primale de la politesse. Un gamin de 2 ans sait qu’il doit dire « merci » quand une personne lui donne ou offre quelque chose. « Merci » en amour c’est prendre et recevoir l’information. Et c’est tout. C’est un « truc sale » dans la mesure où le jet du « Je t’aime » est censé fonctionner comme un boomerang… Le « merci » fait du boomerang, un vague frisbee.
9/ Faire la morale à un mec de la Croix Rouge. Encore un « truc sale » que j’assume. Je ne donne pas d’argent à la Croix Rouge. J’ai un problème historique et peut-être aussi un peu psychologique avec cette institution. Vraiment. A chaque fois que je croise un jeune bénévole dans la rue et que ce dernier tente de me soutirer un prélèvement mensuel, je lui fais mon laïus. Je lui dis que je ne crois pas que la Croix Rouge serve à quelque chose. Ce qui provoque indignation et colère de mon interlocuteur. Je lui explique donc. Je suis Zerbib Sépharade. Je sais que pendant la Seconde Guerre Mondiale, la Croix Rouge a visité des camps de concentration nazis pour faire des inspections. Elle n’aurait rien vu d’autre que des camps de prisonniers. Le bilan de la guerre ayant dénombré des millions de morts juifs, homosexuels, communistes, résistants, etc. de tous les âges et de tous les sexes, j’ai envie de demander… Qu’est ce qui a pu échapper à la Croix Rouge ? Si elle a vu quelque chose et n’a rien dit : elle ne sert à rien. Si elle n’a rien vu parce que la réalité des faits lui était cachée : elle ne sert à rien, non plus. Donc… Voilà. Je suis désolée mais je ne vous aiderai pas. Au revoir, Monsieur. C’est ce que je réponds. Je sais que mon procédé est « sale » (puisque le jeune gars est volontaire et veut probablement faire du monde un super terrain de jeu avec des skates partout et des glaces à volonté…) mais je dois bien avouer qu’il me distrait.
10/ Manger des gâteaux délicieux devant une personne au régime. Papa Zerbib est diabétique. Aime le chocolat. Les bonbons. Et les gâteaux (au miel). C’est un vrai bonheur de le torturer à coup de consommation intempestive de sucrerie. Sale. Sale. Sale.
… Et je vous laisse poursuivre cette liste sans moi ! N’hésitez pas à les publier ici, évidemment, afin que je voie à qui j’ai à faire. Je veux vous connaître. Je veux savoir les « trucs sales » qui vous encombrent. Il faut vous en décharger. Car soulagés de vos noirceurs, vous deviendrez les personnes les plus désirables du monde. Oui, du monde !
Je vous donne une claque de cowboy sur l’épaule (ça en fait des épaules, dis donc !) et vous recommande de revenir la semaine prochaine parce que… Parce que.
A bientôt les gens ! A mercredi !
C.P.A.